-28%
Le deal à ne pas rater :
Précommande : Smartphone Google Pixel 8a 5G Double Sim 128Go ...
389 € 539 €
Voir le deal

Louan Montblanc - Lazy to find a title
avatar
Invité
Invité

Dim 7 Juin - 22:44
#lonelyrage
blazing stars
first season contract
Nom : MONTBLANC
Prénom(s) : Louan Minas
Âge : 19
Orientation sexuelle : Biambi
Groupe : Ace
Spécialité : Mannequinat
LV2 : Français
Avatar : Kamui – Gintama
Louan, tu es un gamin tellement sincère, limite trop. Tu exprimeras toujours le fonds de ta pensée. Tu es spontané, tu n’aimes pas tergiverser des ans et tu ne laisses que peu de place au doute. Avec toi, les choses doivent être claires et précises. Pas question de ruminer tes envies et tes sentiments.
Courageux et téméraire, tu défendras haut et fort les causes que tu estimes justes, et tu n’hésiteras pas à mettre ton grain de sel sur tout.
Tu n’es pas avenant et facile à côtoyer, et ton franc-parlé ne te rend pas la vie facile. Si seulement tu pouvais être un peu plus sociable et mesuré … Car tu te fais des avis un peu trop rapidement et il est dur de te faire changer de position. Que tu es têtue, c’est fou.
En plus Louan, tu manques de sympathie et il est parfois difficile de t'approcher. Alors même que tu aimes avoir du monde autour de toi et que la solitude ne te réussi pas. Pourtant, malgré ça tu vas ignorer certaines personnes pour pas grand chose. Les personnes mielleuses, les personnes qui pleurent pour un rien, les bons petits toutous qui obéissent à tout, les personnes indécises, les personnes bruyantes, celles qui ne disent pas ce qu’elles pensent et nous arrêterons la liste là … Toutes celles-ci auront tendance à te hérisser le poil et il faudra ramer avant que tu ne daignes t’intéresser à elles.
Tu es doué pour trouver les qualités et les défauts des personnes. Cependant, tu auras tendance à appuyer sur les faiblesses pour faire monter la pression en eux. C’est ton jeu favori et ça te donne l’impression d’être plus fort. Tu sais où ça fait mal et comment bien remuer le couteau dans la plaie, en plus d’être un expert en réflexions acerbes dites avec le plus beau des sourires. Tu n’hésiteras jamais à lancer tes remarques en face à face quitte à en subir les conséquences. Après tout ça ne se fait pas de critiquer dans le dos. Si quelque chose doit être dit, c’est à la personne concernée directement. Tu es franc … Tellement franc que tu ne sais pas mentir. Enfin disons plutôt que tu n’en vois pas l’intérêt. Autant balancer les petites vérités en face quelles qu’elles soient, bonnes ou mauvaises. Car oui, même si tu préfères dire les défauts des gens, tu ne pourras pas t’empêcher de les gratifier de bons compliments lorsque quelque chose te plaît chez elles.
Dans un même temps, Louan, tu aimes défier et tu ne supportes pas que l’on te fasse la morale ou que l’on te contredise. Incorrigible, tu perdras même souvent patience et tu t’énerveras dès que tu sentiras que ta cause est perdue. Faut dire que de la patience tu n’en as pas beaucoup et le mot « self-contrôle » ne fait pas partie de ton vocabulaire. En vrai petit volcan, tu t’emportes d’un rien en plus d’être très susceptible et de prendre beaucoup de paroles au premier degré.
Ajoutez à ça un comportement colérique. Il t’arrivera régulièrement de taper de rage dans la première chose à portée de ta main (ordi, mur, oreiller, …). Mais tu te feras bien souvent plus mal à toi-même qu’à ta cible (oui oui même l’oreiller). Tu aimes bien lancer les objets aussi, mais tu vises très mal - Sorry pour les dommages collatéraux - Ce côté compulsif ne veut pas dire que tu es bagarreur, tu est même contre la violence. En tout cas, si bagarre il y a, ce n’est jamais toi qui engageras le premier geste, le premier mot ça oui très probablement, mais pas les coups. En même temps, tu sais ce que tu vaux et ce n’est pas terrible. Tu sais quand même te défendre au minimum, cependant tu perdras en général toute crédibilité dès que tu sortiras ta Ventoline …
Ha oui, Madame la Ventoline, ta plus fidèle amie pour toute la vie. D’ailleurs, tu appelles tes inhalateurs « Vador ». Tu es asthmatique, ce qui, en vue de toutes tes allergies, n’est pas étonnant. Nous pouvons ne jamais le découvrir ou l'apprendre tellement tu es prudent et organisé. Déjà parce qu'il ne faut pas plaisanter avec la santé. Et en plus, avouons-le, tu en a plutôt honte alors ce n'est pas le genre de truc que tu iras annoncer. Mais derrière, c’est un peu la bonne excuse toute trouvée pour que nous ne te suggérions pas de sports, car tu détestes ça. Pourtant ça ne t’est pas interdit et ça te serait même bénéfique pour la santé, mais rien à faire, tu ne veux pas en entendre parler. De toute façon, tu ne sais pas nager, tu ne sais pas faire de vélo, tu n’aimes pas courir, tu n’aimes pas transpirer, ta tête est un aimant à ballons, tu as de très mauvais reflex et tu es maladroit. Ici aussi nous arrêtons la liste sur ces principaux points. Car oui, il y en a d’autres.
Il faut aussi dire, Louan, que tu es la représentation physique du mot râler. Tu passes ton temps à te plaindre de tout et de rien, et parfois tu le fais même exprès, c’est exaspérant. Trop de soleil, trop de pluie, trop de bruit, trop de monde, … Tu es un professionnel dans ce domaine, si bien que tu parviens même à râler dans ton sommeil. Pauvre coloc de chambre qui risque déjà de se prendre accidentellement des objets dans la tronche et qui en plus de ça aura un râleur jour et nuit. Est-ce que nous avons dit d’ailleurs qu'en plus de tout ça, tu n’es pas pudique ? Hum bon bah voila c'est dit.
Bien que tes lacunes soient assez conséquentes, au fonds, tu n’es pas méchant. Mais tu montres davantage tes défauts que tes qualités. Ou alors ce sont peut-être elles qui se remarquent plus facilement.
Bien que tu dises aux personnes ce que tu penses, tu n’es pas là pour les détruire. En tout cas, tu n’es pas bête et tu sais à qui tu t’adresses. Ta morale ne te fera jamais t’en prendre à plus faible que toi, bien au contraire. Et tu vas même chercher à aider et à remonter les personnes qui en ont besoin, certes tu ne seras pas tendre dans tes mots, mais tu n’iras pas les enfoncer plus encore.
Tu es aussi une personne intègre et authentique. Tu fais toujours de ton mieux et reste fidèle à tes valeurs. Tu te caches souvent sous des aspects de feignant et de râleur pourtant tu es un bosseur qui n’hésitera pas à faire des nuits blanches tant que tu ne seras pas satisfait de ton projet. Et il t’arrivera même de rendre spontanément service aux autres. Tu es minutieux dans travail, propre et volontaire. Nous pouvons compter sur toi et il ne faut pas s’arrêter à ton aspect « bougon » car si tu ne le montre pas, au fond ça te fait plaisir que les gens aient confiance en toi et te demande de l'aide.
En plus, tu seras toujours respectueux du travail des autres et admiratif des efforts fournis. Tu y accorde même énormément d’intérêt. Peu importe le domaine, tu ne tariras jamais assez d’éloge car c’est pour toi important et essentiel d’avoir des passions dans la vie, ou des envies, et de se bouger le cul pour les réaliser.
•« Il est interdit d’user de diminutif avec son prénom. »•« Allergique à tellement truc : aux arachides, aux acariens, au pollen et aux poils d’animaux. »•« Végétarien, afin de compliquer un peu plus les choses. »•« N’aime pas pour autant les animaux. »•« En revanche, il adore les serpents et les araignées ! »•« Et à côté il a super peur des crevettes… et des crabes… et des poissons… et de tout ce qui se trouve sous l’eau en général. Mais surtout les crevettes ! »•« Il adore les films d’horreur et les thrillers, rigole quand un personnage meurt. »•« Il aime spoiler la fin des films et séries. »•« Il n’aime pas lire. «•» Aime envenimer les choses entre deux personnes et se barrer en douce. »•« Croit en la symbolique des couleurs. »•« Tout doigts tendus vers son visage sera mordu (ou au mieux tordu). »•« 1m70 pour 55 kg, il espère toujours faire une poussée de croissance. »•« 9 Piercings et 1 Tatouage. »•« 75% de ses blessures sont dues à sa maladresse, mais il ne s'est jamais rien cassé. »•« Il aime autant le café que le thé et peu même en boire avant d'aller au lit. »•« N’a pas compris le principe des smoothies. Pourquoi mixer quelque chose qui peut être mangé en l’état ? »•« Ne supporte pas l’odeur de la menthe. »•« Déteste les bruits de bouche. »•« On ne touche PAS au contenu de son assiette au risque de se prendre un coup de fourchette. Sa nourriture c’est SA nourriture. »•« D’une manière générale il n’est pas partageur. Ce qui est à lui reste à lui. »•« Et surtout vous ne lui prêtez jamais rien au risque de ne plus le revoir. »•« Il mate les gens sans discrétion. Surtout leurs fesses ! »•« N’hésitera pas à « tâter » si les formes sont cachées. »•« Très tactile, pas pudique, il ne sait pas respecter les sphères d’intimité des gens et envahie souvent leur espace personnel. »•« A une jolie collection de caleçons. »•« A plus de produits de beauté pour ses cheveux que pour son visage. »•« Aime mettre du stick-lèvre parfumé. »•« Espère que la téléportation sera inventée un jour pour voyager sans perdre de temps dans les transports. »•« A accessoirement le mal des transports. »•« Superstitieux. »•« A toujours avec lui un porte-clés en bois pour conjurer le mauvais sort. »•« S’il vous sourit sans rien dire ce n’est jamais bon signe. »•« Street-artiste. »•« S’il n’a pas la possibilité de peindre, il va se tourner vers des dessins aux feutres. »•« D’ailleurs, une de ses activités préférées consiste à retoucher les photos. »•
Premier pas, première heure, me voilà dans un environnement bien différent de ce que j'avais connu jusqu'à présent. Des bâtiments immenses, de la beauté et du luxe à chaque recoin. Il n’y a pas à dire, cet établissement mettait des étoiles dans les yeux.
Juste un appel m’avait conduit ici et j’avais accepté, comme on accepte un verre d’eau. Il ne fallait pas laisser passer une si belle occasion.  

Alors que je me dirigeais vers l’administration pour finaliser mon dossier, je me remémorais ce qui m’avait conduit ici. Était-ce intéressant de se le rappeler ? Non. Voulez-vous connaitre mon passé ? Probablement pas. Alors allons-y, j’ai du temps à vous faire perdre. Et tant qu’à faire, autant que ce soit de la manière au combien la plus ennuyante et somnolente possible : Chronologiquement.

Commençons donc par le commencement.

2001 : Arrivée

Mon existence a débuté un 2 novembre, jour de la fête des morts. Avec une telle date j’ai foutu les pétoches à mes parents superstitieux.
Né à New York, perdu dès le plus jeune âge entre les buildings et une grande fratrie d’un frère et 4 sœurs. Petit dernier, pas désiré, qui se pointe avec un mois d’avance et qui en plus se trouve être un petit mec plutôt qu’une fille. Louane est donc devenu Louan, avec la même prononciation.

Normalement avec la génétique, nous sommes censés ressembler à nos géniteurs (tout est dans le mot), ou tout du moins à nos frères et sœurs. Dans mon cas, la mixtion c’est mal fait et des chromosomes se sont perdus en route, si bien que les mois passant, le doute s’est clairement amplifié chez mes parents si bien qu'ils ont fini par faire un test génétique dans l’espoir de découvrir qu’il y avait eu échange à la maternité. Comme si nous étions dans un film … Bref, raté pour eux, j’étais bien leur progéniture.
A leur décharge, il faut dire que je ne leur ressemblais pas du tout, mais vraiment pas. J’étais même aux antipodes de l’ensemble du foyer.
Pour dire, ça fait plusieurs générations que les Montblanc ont les cheveux d’ébène et les yeux noisette. Ils sont grands, beaux, intelligents et charismatiques. Ils sont connus à travers le monde entier comme étant une famille d’auteurs-compositeurs-interprètes-instrumentalistes et j’en passe. Puis un beau jour je suis arrivé, une petite tête rousse aux yeux bleus qui révélera au fil des années n’avoir aucune aptitude dans la musique et sur à peu près tous les domaines de prédilection de ma famille.
J’avais mes propres goûts, mes propres ambitions bien loin des attentes qui m’étaient initialement imposées. Par chance, l’enfant « raté » que je suis, « paria » de la maison, jouissait d’une indépendance beaucoup plus grande que mes aînés. Ça m’a permis de me construire et de me forger à côté, loin de mes proches, et j'avais bien besoin de distance vis-à-vis d'eux.

Octobre 2012 : L’erreur

Le hasard, ou la malchance, a voulu que mon anniversaire soit le mois suivant celui de Parfaitement-Parfait (mon frère aîné). Forcément comme Monsieur représente l’honneur et la réussite de la famille, il a le droit a des fêtes et des cadeaux dignes d’un Prince qui prennent toute l’énergie et l’argent du foyer. Moi je n’ai que les restes (quand j’y ai droit). Mes sœurs, elles ont le milieu du gâteau, mais au moins elles profitent de la majorité des cadeaux du grand frère.
Comme ce fut le cas aujourd’hui.
Parfaitement-Parfait a 24 ans, un boulot de rêve, un appartement flambant neuf offert par nos parents, et surtout une petite amie française et chanteuse à succès. Quoi de mieux pour célébrer ce jour que de réunir toute la famille et partir dans un parc d’attractions. Ainsi, mes géniteurs ont acheté pour tout le monde, petite amie comprise, 8 belles places pour le Six Flags Geat Adventure. Oui vous avez bien lu 8 places. Tout le monde, petite amie comprise, sauf moi, ça fait 8 …

Il y a quelques années déjà, j’avais été exclu de leur virée à Disneyland Resort sous prétexte que j’étais trop jeune. Maintenant c’est ce parc à Jackson. Le motif aujourd’hui « mais voyons, tu as peur du vide, ça ne sert à rien que tu viennes ». La blague. C’étaient leur nouvelle excuse favorite. Tout ça à cause d'un malencontreux concours de circonstance dans une grande roue. Mais mince, je ne suis pas acrophobe. Ils ne m'ont jamais vue montrer sur un échafaudage pour peindre ... Je suis sûr qu’au fond d’eux, ils étaient heureux d’avoir ce prétexte. La dernière fois qu’ils en avaient usé c’était pour ne pas m’emmener dans un restaurant en haut d’une tour.

En général j’étais plutôt du genre à m’en foutre d’être exclu. A vrai dire c’était l’occasion d’avoir l’appartement rien qu’à moi et d’inviter en cachette les copains. Mais ce jour-là, j’étais de mauvaise humeur et je n’ai pas apprécié être mis de côté. Surtout que les attractions à sensations fortes j’aime vraiment ça. Et à en croire le regard satisfait de mes sœurs et le petit clin d’œil de mon frère à leurs encontre, nul doute qu’ils avaient soufflé cette idée aux parents. Alors pas question d’être évincé, pas question de donner raison à ma famille : Je voulais aller à Jackson.

J’ai râlé, j’ai protesté, comme je sais si bien le faire. Je n’avais pas à exagérer mes sentiments ou à amplifier mes émotions, je m’exprime toujours à l’image de ce que je ressens et je ne me retiens pas. Quand ça doit sortir, ça sort. A la différence de mes proches, je suis sincère. Eux sont plus fourbes, plus mesquins, et leurs remarques ne sont pas constructives mais juste blessantes. Ils écrasent les autres tels des compétiteurs narcissiques. Ce n’est pas toujours facile de les côtoyer tous les jours. Pas forcément facile non plus de ne pas devenir comme eux. Et pourtant, pas moment, j’ai l’impression de les voir dans mon reflet et dans ma manière d’être.

Alors, dans notre situation présente, et pour ne pas être comme eux, j’ai essayé d’argumenter et de justifier ma venue avec des bons termes. Mais tandis que mes parents n’en démordaient pas, mon frère et mes sœurs se marraient dans leurs dos. C’était la goutte d’eau.
J’ai fait demi-tour dans la pièce, prêt à m’enfermer dans ma chambre et crier toute ma rage. Au lieu de ça, j’ai croisé du regard ce violon sur un fauteuil. Je l’aurai probablement ignoré, si je n’avais pas entendu ce « gagné » marmonné par Parfaitement-Parfait à mes sœurs … J’ai pris compulsivement l’instrument, je me suis retourné et je l’ai lancé vers sa tête de toutes mes forces. Je voulais lui enlever cet air satisfait et ce regard hautin de sa face, je voulais lui faire mal autant que leurs paroles me blessaient. Mais ma force, tellement pitoyable, ne fut pas suffisante pour permettre au violon d’atteindre sa cible. Le fracas de l’instrument sur les lames de parquet stupéfia tout le monde sur place, moi compris. Je regrettai aussitôt mon geste et ma hargne. Je me serais bien enfui à ce moment, mais je suis resté droit face à tout le monde, tentant de paraître fort, alors que la honte et l’embarra se bloquaient dans ma gorge nouée. Le silence pesant qui survient sembla durer une éternité avant que mon père ne lâche un « hors de ma vue ». Je ne me fis pas prier et quitta carrément l’appartement.

Ce n’était qu’un violon d’apprentissage que les parents avaient sorti au cours de la journée pour initier la petite amie de Parfaitement-Parfait. Cependant, ça restait LE violon que tous les musiciens de la famille avaient manipulé à leurs débuts. Sa valeur était plus sentimentale que monétaire. Je n’avais peut-être pas les mêmes souvenirs qu’eux avec, il n’empêche que ça restait un bien précieux pour la famille et que je le veuille ou non j’en faisais partie.
Je suis resté dehors jusqu’au coucher du soleil. J’avais rejoint mes deux amis d’enfance à Bushwick et on a traîné pendant des heures en observant les dernières œuvres d’art exposées sur les murs de brique du quartier. Il fallait pourtant que je retourne affronter les regards haineux de ma famille et que j'endosse entièrement la responsabilité de mon acte.
Ainsi, à mon retour dans le foyer, mes parents m’annoncèrent qu’il était préférable que je parte vivre quelques temps chez mes arrière-grands-parents à Magnolia. Je trouvais la punition un peu démesurée, puis finalement après réflexion c’était à la hauteur de leurs sentiments à mon égard.

Avril 2013 : Renard

Ça fait 6 mois que j’ai atterri à Magnolia une petite ville de l’Arkansas. Pour mes parents et leur vie de citadins hautins et orgueilleux, c’était la punition idéale.

Si au début j’étais loin d’être enchanté à l’idée de venir vivre dans la pampa profonde, loin de mes amis et de ma ville, j’ai progressivement changé d’avis et finis par apprécier les lieux. Enfin, surtout les deux têtes brunes qui m’hébergeaient. Plus le temps passait à leurs côtés, plus je regrettais de ne pas les avoir rencontrés plus tôt.

Je vivais donc chez mes arrières grands parents du côté de ma mère ; Anna et Luke WILLFOX. Je ne les avais jamais vu avant de débarquer chez eux et ils n’étaient que très rarement mentionné dans les réunions de famille.
C’étaient des paysans modestes et calmes. Ils n’ont eu qu’une fille unique, Bethany, ma grand-mère qui avait quitté la campagne pour New-York à ses 18 ans. Elle, comme ma mère, comme toute la famille du côté de mon père, c’étaient des personnes obstinées, compétitrices pour qui l’argent et la réussite est hyper important voir essentiel, autant que leur image. Alors comment était-ce possible d’avoir deux générations au-dessus, des personnes aussi affectueuses qu’Anna et Luke ?
A aucun moment à leurs côtés je ne me suis sentie rabaissé ou critiqué. Ils avaient toujours les bons mots et les bons encouragements. S’étaient des personnes en or.

Et puis en avril, j’ai accepté une requête pour eux. Je leur devais bien ça. J’étais loin de me douter que ça me donnerai une perspective de carrière …
La ville de Magnolia cherchait son modèle pour les affiches de promotion d’un petit festival. Il paraît que j’étais « beau » selon eux et que je pouvais donner un petit coup de jeune à l’image de la ville. C’était juste un service, une expérience amatrice, mais ce fut une journée inoubliable. Une journée, où je fus pour la première fois au centre de l’attention, l’objectif tourné vers moi. Il n’y avait pas de frère pour monopoliser les regards, pas de sœurs à railler sur mon physique, pas de parents à soupirer de dépits. Non. Juste moi.

Mes parents ont attendu janvier de l’année suivante pour venir me chercher. Histoire de faire passer les fêtes sans que je ne sois là pour tout gâcher. Mais je n’avais pas envie de rentrer à New-York. Je les ai suppliés pour rester. J’ai sorti un argumentaire digne des plus belles plaidoiries, épaulé par Anna et Luke. Cependant, comme à chaque fois que mes géniteurs ont décidé d'un truc, il est impossible de les faire changer d'avis. Mes larmes ont coulé pendant les 7 heures d’avion …

Après ça, j’ai pris des petits boulots pour pouvoir retourner tous les étés chez Anna et Luke. J’ai même continué d’être l’image de ce petit festival et je continuerais tant que la ville de Magolia voudra encore de moi. Peu importe que je devienne un jour un mannequin reconnu ou non.

Novembre 2018 : Hommage

Grand bon dans le temps.
Il s’est bien passé entre 2013 et 2018 des péripéties plutôt drôles et d’autres plus compliquées, mais je garde ça pour plus tard. Cette année 2018, elle est très importante. C’est une année lourde de sentiments mais aussi une année d’opportunités.

L’été 2018 fut le dernier passé avec Anna et Luke. Très âgés, ils sont décédés peu de temps après, à quelques semaines d’intervalle. Je fus le seul membre de la famille à me rendre à leurs obsèques. Pas même leur fille Bethany ne fit le déplacement. Bien que ça me m’était en rage, j’essayai de me persuader que c’était un mal pour un bien. Au moins, les personnes présentes aux deux enterrements étaient des personnes qui les aimaient réellement et sincèrement. Voisins, amis, moi ...

Et peu de temps après ça, j’apprenais, en même temps que ma famille, que j’étais l’unique héritier des WILLFOX. Imaginez le regard assassin de Bethany ou de mes géniteurs, j’ai bien cru qu’ils allaient tous les trois essayés de me faire disparaître. Un sous et un sous pour eux, tout ce qu’ils peuvent avoir ils le prennent. Et là, tout de suite la famille Willfox existait à leurs yeux. Ils tentèrent de faire invalider le testament, sans succès. Après ça, mes relations avec ma famille furent encore plus compliquées.
Ils étaient persuadés que j’étais un incompétent irrécupérable qui était malgré tout parvenu à soutirer de l’argent à des vieux paysans. Eux, qui n’avaient jamais daigner prendre des nouvelles d’Anna et Luke, eux et leur vie magnifique et opulente, étaient forcément mieux que moi et méritaient davantage ces quelques sous du petit héritage. Pourtant je ne leur devais rien et je n’avais rien à me reprocher.
J'étais même fière de la vie que je menais bien différente de la leur, débrouillard et motivé, je continuai toujours les petits boulots, j’avais réussi à intégrer la New-York Academy of Art sans leur aide et sans leur argent et je poursuivais mes efforts pour devenir un jour mannequin comme les Willfox l’espéraient. Oui, j’étais vraiment satisfait de mes efforts, sans fausse modestie, et je ne baisserais pas les bras devant ceux qui me rabaissaient.

Bref, ce mois de novembre me parut durer une éternité. Et une nuit, malgré la fatigue, je ne parvenais pas à trouver le sommeil. Je donc fini par me lever et pris mes bombes et marqueurs de peintures.
Habituellement, je file à Brooklyn, mais là il était bien trop tard. Sur le moment, je ne me dis pas que ça pouvait pas être une mauvaise idée de me lancer sur le mur de la résidence, après tout on reste à New-York, la ville où l’art s’exprime. Je me doutais bien que ça allait faire rager mes parents. Mais je ne voyais pas plus loin.

Enfin, je me laissais aller dans ma réalisation, une prairie d’or toute en longueur avec juste en son centre deux petits renards qui s’amusaient. Je faisais rarement des paysages aussi mignons, mais pour « eux » c’était bien à leur image. Et pour parfaire mon hommage, je signais cette œuvre du petit surnom qu’ils m’avaient donné : Wild Fox. Première fois que je l’utilisais en public. J’étais loin de me douter à cet instant que ça allait devenir mon nom définitif.
Au petit matin, la réalisation fit son effet avec le lever de soleil pile sur la façade. Elle ne passait pas inaperçue. Et j’étais vraiment content du résultat.
Peu de temps après, la police pointa son nez avec une plainte des voisins pour dégradation…
J’écopai de travaux d’intérêts et fus contraint d’effacer mon œuvre. Heureusement pour moi, elle resta suffisamment de temps pour taper dans l’œil d’un autre artiste. Une personne du nom d’Ely qui prit contact avec moi via mon Instagram et me proposa de partager un projet dans une ville voisine. J’ai immédiatement accepté.

Février 2020 : Rupture

Peu de temps après ma rencontre avec Ely nous sommes devenus proches et le courant passait plutôt bien entre nous. Nous avons pris un appartement ensemble et continué de partager plusieurs projets à travers l’Amérique. Cette rencontre fut un beau tremplin pour me faire un nom dans le milieu du street-art, mais je n’en oubliais pas mon autre objectif et le plus important : le mannequinat.

J’essayais tant bien que mal de jongler entre mes études, les petits boulots, les projets artistiques et les candidatures dans les agences. C’était un sacré rythme qui mettait bien souvent à mal ma santé. Attention, ça ne veut pas dire que je suis fragile détrompez-vous. Je ne tombe jamais malade, j’ai une ossature solide, et j’ai beaucoup d’énergie à revendre. Juste, avec un planning comme le mien, nous finissons forcément par tirer la langue à un moment donné. Et là j’avais bien besoin d’un break, de vacances, ou tout simplement de stopper certaines activités.
L’élément déclencheur fut une nouvelle crise d’asthme qui me conduit cette fois à l’hôpital malgré mes précautions et en même temps j’apprenais que je décrochais enfin un petit shooting pour une marque de shampoing. Une aubaine rêvée. Je devais mettre toutes les chances de mon côté pour réussir ce contrat, et si cela impliquait de tout arrêter à côté alors il fallait le faire.

Le soir même j’annonçais à Ely mettre en pause toutes mes activités de street-art ainsi que mes petits boulots pour me centrer sur le mannequinat. A ma grande surprise, ma décision ne réjouit pas du tout Ely. Ses joues rouges tranchèrent énormément face à la blondeur de ses cheveux. Je n’aurais pas imaginé cette personne s’emporter de la sorte. Je m’attendais à la voir déçue, désappointé, mais certainement pas furax. Cherchant à en comprendre la raison, je finis par découvrir qu’Ely avait accepté un contrat à 5 heures de route sans m’en parler au préalable. Persuadé que j’allais suivre. C’était le même jour que le shooting. Nous avons essayé de discuter toute la soirée, chacun défendant son opinion.
De mon côté, je ne pouvais pas, et ne voulais pas, faire du street-art mon métier. C'était une passion et un passe-temps. Pour moi, mes objectifs de carrière s’orientaient ailleurs. Et ça Ely ne le comprenait pas. Pour cette personne, tout tournait autour du dessin et de l’art urbain. Elle avait tout arrêté pour se concentrer à fond sur la peinture. Sa passion s'était son métier et sa vie. J’étais d’accord avec son point de vue. C’était louable et admirable. Mais ce n’était pas moi ! Pour ça on était différent.

Ely ayant déjà accepté le contrat auprès du client, je partis avec pour honorer la commande le matin et l’après-midi je filais en direction du shooting photo.
A notre retour, je fis mes bagages et quittai notre appartement pour retourner vivre chez mes parents, malgré les tentatives d’Ely pour me faire rester.

Mai 2020 : Destination Palmacosta

J’essayai de ne pas me décourager, mais vivre avec des langues de vipère n’est pas forcément aisé. Mes géniteurs ne cessaient de me rappeler que j’étais le seul de leurs enfants à être revenu après avoir pris mon indépendance et que si seulement je m’étais intéressé à la musique j’aurais eu une belle carrière toute tracée.
Pour eux le mannequinat n’était pas fait pour moi, autant que le dessin. Je n’étais pas assez beau, pas assez « visuel » pour attirer les regards. Ils disaient même que mon frère aurait plus de chances que moi pour réussir là-dedans.

Alors forcément, quand j’ai reçu cette proposition pour intégrer Blazing Stars à l’autre bout du continent, je suis un peu passé par toutes les couleurs. J’ai d’abord cru à une vilaine farce (mes sœurs en étaient tellement capables) puis lorsque le doute fut levé j’ai sauté de joie. C’était LE contrat que mes proches auraient rêvé avoir, mais c’est moi qui l’avais décroché sans le vouloir. Ce ticket d’or était une chance immense et inopinée. Et si cela impliquait de se faire filmer pour une téléréalité alors qu’il en soit ainsi. Je n’étais pas du genre à ignorer les opportunités. Si j’avais été choisi dans ce programme si sélectif, malgré mon caractère et malgré mon faible CV, c’est que je devais avoir quelque chose qui plaisait.

J'allais tout donner pour faire honneur à cette proposition, dans cette nouvelle ville, dans cette nouvelle vie. Devant moi, une porte se dressait, je n'avais plus qu'à l'ouvrir et voir se qu'elle me réservait.

Pseudo(s) : Carma
Âge : 28 ans
T'as connu BS comment ? : Hum … probablement par mon premier compte. Et avant ça via top-site.
Ton avis : <3 <3 <3

Hayden Connor
Messages : 73
Hayden Connor
étoile naissante

Mer 10 Juin - 11:08
Rebienvenue !
Joli feat, bon courage pour la suite de ta fiche.
Louan Montblanc - Lazy to find a title 1093077450

avatar
Invité
Invité

Dim 14 Juin - 23:48
Merci !

ça y est l'histoire est là... Louan Montblanc - Lazy to find a title 2009948064

Ezra Kameāloha
Messages : 682
Ezra Kameāloha
étoile éclatante

Jeu 18 Juin - 20:59
Re-bienvenue, Louan Louan Montblanc - Lazy to find a title 375503647 !

Oui, je suis en retard, désoléééé Louan Montblanc - Lazy to find a title 2672879985 mais je suis enfin là pour saluer ton DC éwè ! J'approuve tellement le nom complet de ton perso, en vrai, ngngngn. Et sa peur des crevettes est mignonne, moh oui, je trouve une phobie cute, patapé ;w; ! Par contre, c'est pas TRÈS TRÈS GENTIL de spoiler les films :< !

Breeeef ! Faut que je me fasse une lecture complète de ta fiche là j'essaye de RP ngngng Louan Montblanc - Lazy to find a title 142190015 courage pour la validationnnn !

Artur Klinga
Messages : 153
Artur Klinga
étoile montante

Jeu 18 Juin - 21:19
C'est le DC de QUI ? Louan Montblanc - Lazy to find a title 2551573372

Re-bienvenue en tous cas, très beau ce p'tit gars ! :))

Shigeru Y. Ieyoshi
Messages : 75
Shigeru Y. Ieyoshi
étoile naissante

Dim 28 Juin - 2:46

Coucou mon petit chou, me revoici sur ton domaine avec une entrée en matière toute neuve toute belle. Des petits moineaux m'ont fait savoir qui tu étais entre temps, et OH, GRANDE JOIE. Contente de revoir ta petite bouille de nouveau avec ce DC qui dépote.

J'aime beaucoup Louan; Son parcours m'a si puis-je dire, adoucie. On peut vraiment se mettre dans sa peau grâce à la narration à la première personne, vivre à ses côtés lors des divers aléas qui lui ont fait face dans le passé. Ce petit père est si attachant ! J'aime comment ce qu'il a vécu a indirectement impacté comment il est dans les temps présents. Et puis la ventoline... Oh... My sweet child. Prends soin de toi.  Louan Montblanc - Lazy to find a title 2672879985

Du coup, je suis graaaaa[...]ve en retard mais, re-bienvenue mon p'tit rouquin ♥
J'aime absolument ton feat, j'ai moi-même un dossier spécial sur Kamui. ♥ Louan Montblanc - Lazy to find a title 4256848993

Citation :
En revanche, il adore les serpents et les araignées ! »•« Et à côté il a super peur des crevettes… et des crabes… et des poissons… et de tout ce qui se trouve sous l’eau en général. Mais surtout les crevettes !

Louan Montblanc - Lazy to find a title 1471844335  HMMM, les araignées, hein. Mon arachnophobie s'éveille djfhsjfh. :sweats: Par contre en revanche je compatis pour les crevettes parce qu'on dirait un peu des mini-aliens avec leurs gros yeux noirs !

En tout cas quel relatable king, on adore ♥

J'aurais tant de choses à te dire encore, mais du coup je laisse ça ici pour le moment. ILY ♥

Maintenant que tu fais partie du crew, penses à aller recenser ton avatar, ton IRL (si t'en as un) et à générer tous les réseaux sociaux Twitter et Instagram

N'oublies pas aussi de créer ta fiche de relation, de rejoindre un club si l'envie t'en dit et d'aller poster ou répondre à une demande de RP pour te lancer dans le jeu ! Sans oublier, si tu es étudiant, d'aller regarder qui sera ton compagnon de chambrée dans la répartition des chambres ! Et enfin, parce qu'il y en a toujours plus, penses à recenser ton métier ou ta spécialité dans ce listing, ce sera plus simple pour trouver des personnes avec qui tisser des liens !

Et enfin, rejoins nous sur la CB si le cœur t'en dit !

Contenu sponsorisé